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La continuité écologique


L'EPTB de la Bresle a accompagné depuis 2011 différents projets permettant de rétablir la continuité écologique exigée par le code de l'environnement. 

Les solutions mises en place ont été choisies par le ou les propriétaires de l'ouvrage sur conseil de l'EPTB de la Bresle et avec les financements de l'Agence de l'eau Seine-Normandie, du FEDER Hauts-de-France ou encore du Département de la Seine-Maritime. Elles vont de la création d'une passe à poissons à la remise en fond de vallée de la rivière, en passant par des bras de contournement.

Retour en images, sur ces projets !!


Une passe à poissons sur le moulin de Saint-Léger-sur-Bresle (2013)

Le moulin de Saint-Léger-sur-Bresle est implanté sur un bras de la Méline, affluent rive gauche de la Bresle. Ses propriétaires l'entretiennent et valorisent la force hydraulique. La turbine actionne une pompe à chaleur qui distribue de l'eau chauffée dans les radiateurs de l'habitation. Jusqu'en 2013, la chute d'eau, haute d'1.46 mètre, interdisait le passage de l'ensemble des poissons notamment lorsque les vannes étaient fermées. Depuis, grâce à un aménagement composé de deux ouvrages, la continuité écologique est rétablie et a permis de rendre accessible un linéaire amont de 3 km de cours d'eau. Une rampe à enrochements et une passe à ralentisseurs composent cet aménagement. 

Moulin de Saint-Léger-sur-Bresle avant travaux, pendant les travaux et après les travaux
L'animation du projet est cofinancé par l'union européenne avec le Fond Européen de développement Régionnal FEDER 



La remise en fond de vallée de la Bresle à Sénarpont (2013)

Le moulin de Senarpont est un véritable symbole de l'intérêt de restaurer la continuité écologique. Abandonné depuis plus de 40 ans, la configuration de son seuil et sa forte hauteur de chute empêchait le passage de la plupart des poissons migrateurs. A son aval, les frayères, lieux de reproduction des poissons se concentraient alors qu'à l'amont, seul un nombre infime de grands migrateurs pouvait accéder pour se reproduire. Il était considéré que l'ouvrage bloquait quasiment l'accès à un tiers des frayères potentielles à salmonidés du bassin versant.

En 2013, après plus de 10 ans de négociation, des mois de montage de dossier, et beaucoup d'énergie dépensée, une solution ambitieuse est choisie : la Bresle retrouvera en fond de vallée un tracé en de multiples bras qu'elle a perdu depuis le détournement de son cours originel au VIIIème siècle. Cette solution, au très fort gain écologique, va permettre de restaurer plus de 900 mètres de cours d'eau et de décloisonner 8 km de cours d'eau en amont direct de l'ouvrage. 

Le bilan, sur le plan écologique, est extremement positif et ce sont les poissons qui le montrent: 

- une pêche électrique réalisée en 2015 a mis en avant une multiplication par "11" du nombre de truites (sonnées : Seinormigr)
- chaque année, depuis 2013, plusieurs truites de mer ou saumons se reproduisent sur les lieux mêmes des travaux et plusieurs dizaines de poissons se reproduisent désormais en amont jusqu'à un axe situé entre Saint-Germain-sur-Bresle et Vieux-Rouen-sur Bresle. 

La chute de l'ouvrage     
 
L'emplacement du futur cours d'eau 
 
L'ancienne chute de l'ouvrage (après travaux) Le cours d'eau retrouve sa place en fond de vallée 

                         
En 2013, une pâture a laissé place à la rivière ...



Renaturation de la Bresle à Longroy (2014)

Le moulin de Longroy était typique des petits seuils sans usage hydraulique, avec un impact fort sur l'environnement (envasement, inondation, retard à la migration piscicole, pollution du fait de la proximité du bief avec la voie SNCF...).

La commune de Longroy, très motrice dans les projets respectant l'environnement, a décidé de mettre aux normes l'ouvrage avec une solution très ambitieuse écologiquement. Cette solution a consisté à remettre dans le fond de vallée ce bras de la Bresle et à restaurer les zones humides remblayées pour l'ancienne activité du moulin. 

Cette solution apporte, outre la suppression des effets négatifs engendrés par les activités du moulin, une amélioration notable des potentialités piscicoles en restaurant des frayères à salmonidés. La restauration de la zone humide a déjà permis l'implantation d'espèces inféodées à ces milieux : bécassines des marais, joncs... Les travaux ont été réalisés en septembre/octobre 2014. 

Chute de l'ancien ouvrage  L'ancien bief était envasé et rectiligne          
L'ancien bief a été rebouché, un sentier pédestre a été implanté sur l'ancien merlon de curage
La Bresle a retrouvé un tracé sinueux et des zones humides fonctionnelles 


Création d'un bras de contournement du moulin de Brisepot à Ellecourt (2015)

Le moulin de Brisepot fait partie de ces ouvrages ayant traversé les époques. Bien entretenu par ses propriétaires passionnés de mécanique hydraulique, l'ouvrage entraine une roue reliée à une génératrice qui fournit de l'électricité à l'habitation.

En 2014, contraints d'aménager le site pour assurer le passage des poissons, les propriétaires ont choisi une solution originale présentant l'avantage d'être économique et écologique. 

Equipés d'une petite pelle hydraulique, les propriétaires ont réalisé eux-mêmes, avec l'appui administratif et technique de l'EPTB Bresle, une rivière de contournement de l'ouvrage à partir du canal de dérivation du moulin. 

Ce choix ampute la puissance du moulin de moitié, mais il a permis de recréer un petit cours d'eau naturel de 170m que les poissons empruntent pour franchir l'ouvrage comme pour s'alimenter ou se reproduire. L'abaissement de la hauteur de chute de 40 cm permet de dégager 2 radiers propices à l'autoépuration des eaux et à la reproduction des grands salmonidés. Ainsi modifié le complexe hydraulique produit toujours une énergie propre et utilisée par ses propriétaires avec un impact très réduit sur le fonctionnement morphodynamique du fleuve et sur le cycle de vie des poissons. Un exemple à suivre !

Avant les travaux, le passage des poissons était très compliqué La canal de dérivation des eaux se perdait dans un pré et subissait un piétinement bovin préjudiciable à la qualité de l'eau 
La canal de dérivation a été courcircuité par un nouveau tracé méandriforme qui se jette au pied de l'ouvrage  L'attrait hydraulique de la rivière de contournement (à gauche) est supérieur à celui de la chute d'eau : les poissons peuvent l'emprunter.
Le nouveau tracé méandriforme traverse esthétiquement la propriété, assure le passage des poissons et comporte des zones favorables à la reproduction, un bel équilibre ! Une magnifique réalisation pour un coût extrêmement faible !



Effacement des impacts des ouvrages du moulin de Bouvaincourt-sur-Bresle (2015)

A une dizaine de kilomètres de l’estuaire de la Bresle se trouvait le moulin de Bouvaincourt. Rénové dans les années 1900, le complexe hydraulique était constitué d’une importante dérivation de la Bresle, sur presque 400 mètres et de deux ouvrages. L’ouvrage de répartition barrait le cours naturel de la Bresle pour dévier l’eau vers un bras artificiel puis une chute d’eau qui a entrainé, jusque dans les années 70, deux turbines hydroélectriques.

A partir de cette période, faute de rentabilité notamment, la production est arrêtée et le complexe hydraulique commence à se dégrader : vannes disparues, mur du canal qui menace de s’écrouler…. Les désagréments écologiques que l’on ne considérait que peu par le passé commencent également à se faire sentir : débit faible dans le bras naturel, envasement du bras artificiel, perte d’habitats pour les salmonidés, difficultés de circulation des espèces piscicoles… Mais ce sont également les risques d’inondations qui ont pesé dans le réaménagement du site.
En effet, dans les années 2000, des embâcles se sont enchevêtrés dans les vannages entrainant une forte inondation ayant transformé la maison d’habitation en une île pendant presque 1 mois. Puis, ce sont les habitations en bord de la rivière naturelle qui ont régulièrement subit des débordements.
En 2014, c’est décidé, la propriétaire des lieux va s’engager avec l’EPTB de la Bresle pour réaménager la totalité du site, au profit de l’amélioration de la qualité écologique de la rivière et de la diminution des risques d’inondation.

C’est ainsi que le long canal rectiligne et sans pente sera transformé sur 360 mètres en un cours d’eau proche des modèles naturels sur ce secteur : forte sinuosité, pente moyenne proche des 2.5 pour mille, alternance entre des zones de radiers larges et peu profondes et des zones de mouilles plus étroites.

Particularité de cette vaste opération : il est choisi de n’implanter aucun (ou presque) végétal provenant de l’extérieur. La localisation des parcelles dans un secteur naturel avec une banque de graines avoisinantes importante, et le souhait de ne pas introduire d’espèces exotiques envahissantes ont été déterminants dans ce choix.

En 2017, soit 2 ans après les travaux, le nouveau tronçon devient de plus en plus intéressant pour les populations de salmonidés de la rivière, les zones humides se garnissent d’une végétation adaptée et enfin, la nouvelle répartition de débit entre les deux bras a permis de mieux partager les eaux entre les deux bras de rivière, diminuant ainsi les risques de débordement inapproprié. 

Les pêches électriques réalisées par l'association Seinormigr et l'Office Francais de la Biodiversité ont mis en avant un nombre de jeunes saumons 18 fois supérieur à ce qu'il y avait avant les travaux. Un résultat très satisfaisant pour les partenaires de cette opération !

L'ouvrage du moulin  Le canal envasé 
Le nouveau tracé de la Bresle  Vue aérienne du nouveau tracé de la Bresle 



Effacement des impacts des ouvrages du moulin de l'entreprise ASSA ABLOY (2017)

En 2017, l'EPTB de la Bresle a entrepris d'importants travaux de démantèlement d'un ancien complexe hydraulique situé au coeur de l'entreprise ASSA ABLOY, à Oust-Marest, à quelques kilomètres seulement de l'estuaire de la Bresle. 

L'ouvrage est démesuré, sans nul doute le plus grand jamais construit sur les rives de la Bresle. Implanté à l'époque du "tout béton", le canal d'amenée des eaux est maçonné des deux côtés sur plus de 200 mètres, la chambre de turbine est coffrée dans un important massif de béton armé qui plonge à 5 mètres de profondeur. L'ouvrage, utilisé jusque dans les années 1970 a servi pour les besoins électriques d'une usine de serrurerie. La production électrique trop faible, et trop capricieuse ne couvrant plus, les besoins du site, elle est peu à peu remplacée par les apports du réseau d'électricité public et l'ouvrage abandonné. 

L'héritage du passé est lourd pour l'environnement et la tâche liée à la  suppression de tous les impacts de cette activité industrielle est ardue pour les équipes de l'EPTB. En effet, le site fait l'objet d'inondations récurrentes, on note la présence de polluants en tout genre dans les sols liés à l'activité ancienne :  chrome, cuivre, hydrocarbures, amiante, PCB. La déconstruction de tous les bétons, la suppression des trois chutes d'eau et l'enlèvement des remblais en zone humide sont colossaux.

2 années d'études ont été nécessaires pour définir des travaux équilibrés, c'est-à-dire permettant de rendre la liberté au fleuve en lui libérant ses écoulements, mais également en restaurant les milieux humides alluviaux dans un contexte de coût très élevés avec la pollution des sols. S'étant envolé à plus d'un million d'euros prévisionnel, le coût des travaux est finalement ramené à une somme d'un peu plus de 300 000 euros HT grâce à un travail permanent d'évaluation coût/bénéfice de l'action et d'ajustement du projet.

Dans ce contexte, les travaux vont durer pratiquement 1 an, mais la réussite est là, le site ne présente plus de risques pour son environnement, les jeunes saumons vont trouver sur place de belles zones courantes favorables à leur croissance, et enfin, les anguilles et jeunes truites particulièrement impactées par ce barrage, vont pouvoir progresser plus facilement dans leur remontée de la Bresle. 

La canal d'amenée des eaux à sec (ou presque) L'ancienne chambre de la turbine, très dangereuse
La présence de sols pollués oblige a terrasser derrière un mur pour éviter les relarguages 2 ans après les travaux, la zone est méconnaissable 


Effacement des impacts du moulin de l'Abreuvoir à Saint-Germain-sur-Bresle (2018)

Le moulin de l'Abreuvoir est situé sur la commune de Saint-Germain-sur-Bresle. Cet ouvrage très ancien a d'abord servi pour des usages de meunerie. Il a ensuite été transformé pour apporter l'électricité dans la commune. Remplacé par le réseau électrique, l'ouvrage est progressivement abandonné à partir des années 1960. Celui-ci continuera à fonctionner épisodiquement pour les usages d'un banc de scie.
Avec le temps, l'ouvrage se dégrade, le vannage menace de chuter dans l'eau, la digue fuit, le canal s'envase, des conflits naissent car des inondations de parcelles agricoles sont constatées en amont.
En 2015, ces problématiques combinées aux obligations de restaurer la continuité écologique incitent le propriétaire des lieux à faire un choix : supprimer le canal et remettre la rivière dans le fond de vallée pour récréer un lieu d'accueil favorable à la faune piscicole et en particulier aux truites. Pêcheur et amoureux de la nature, le propriétaire noue un partenariat avec l'EPTB : l'espace sera transformé en un parcours de pêche lui appartenant et disposant de frayères naturelles.

Le site est néanmoins particulier avec d'importants enjeux Natura 2000 à proximité puisqu'on recense la présence d'écrevisses à pieds blancs, d'agrions de Mercure ainsi qu'une importante diversité floristique.

Les objectifs sont simples : préserver et étendre les habitats favorables aux espèces précitées et permettre le devéloppement de nouvelles espèces rhéophiles (truite, chabot fluviatile). Au regard de la présence d'un tel cortège au sein et à proximité du site, il est choisi de réunir un collège d'experts qui encadrera les propositions du bureau d'études : Conservatoire Botanique National de Bailleul pour l'aspect floristique, Conservatoire des Espaces Naturels pour l'écrevisse à pieds blancs et l'agrion de Mercure en appui de l'EPTB Bresle, l'Office Francais de la Biodiversité sur les aspects "morphologie" et "piscicole", ainsi que la DREAL pour les invertébrés, l'EPTB se chargeant de la coordination d'ensemble. 

La solution technique doit convenir aux exigences écologiques mais également aux 7 propriétaires de terrain et exploitants agricoles concernés potentiellement par des travaux. Une année plus tard, la solution est trouvée et validée par les services de l'Etat. La mise en oeuvre des travaux est facilitée par des conditions météorologiques très sèches en cet automne 2018.

En 2019, un an après les travaux, les équipes de Seinormigr, de l'OFB et l'EPTB de la Bresle procèdent à des inventaires piscicoles et astacicoles. Les résultats sont positifs, les écrevisses ont colonisé le nouveau tracé et la population de truite est passé de "très faible" à "bonne" voir "très bonne" sur le site même, mais également à l'aval qui a profité de la restauration écologique.

L'objectif est globalement atteint, le propriétaire qui a abandonné son moulin pourra ressortir sa canne à mouches et les poissons migrateurs continuer leur chemin et profiter de cet espace restauré. 
 

La chute était très compliquée à franchir pour les poissons  Le canal était envasé et rectiligne, loin des modèles naturels
Le canal a laissé place à un radier ensoleillé Les équipes de Seinormigr et de l'AFB constatent le retour des truites par pêche électrique 


Bras de contournement du moulin de Bouafles à Vieux-Rouen-sur-Bresle (2018)

Le moulin de Bouafles est un de ces charmants lieux qui a traversé les siècles. L'ouvrage, ancien moulin à farines s'est illustré dans les années 1970, par une activité bien particulière, celle d'écraser des morceaux de poissons pour fabriquer de l'aliment pour les deux piscicultures voisines.

Dans les années 90, l'actuel propriétaire qui est né au moulin, rachête le site et l'entretien dans la tradition du lieu pour en faire une maison d'habitation. L'obligation de mise aux normes pour la continuité écologique fait craindre au propriétaire la perte du cachet de ce lieu. Accompagné par les services de l'EPTB, c'est un tout autre projet, bien plus respectueux du cadre paysager qui a été mis en place.

La chute d'eau du moulin, supérieure à 1 mètre de hauteur vannes ouvertes était particulièrement sélective pour les anguilles et les petites espèces présentes dans le cours d'eau. Le projet a consisté a crééer un bras de contournement du moulin avec un tracé méandriforme qui s'intègre parfaitement dans la zone humide. D'une longueur de 60 mètres, le bras de contournement est concu avec une pente naturelle sur plus de 45 mètres. Les derniers mètres, sont concus avec un système de rampe en enrochements qui permet de rattraper 40 cm en moins de 10 m.

Cette technique consiste à agencer des blocs pour briser l'energie de l'eau et ralentir les écoulements de sorte à faciliter le passage des poissons.

Dès le printemps 2019, les poissons migrateurs ont pu emprunter cette passe naturelle pour remonter le fleuve.
 

Une chute difficle à franchir mais un cachet indéniable 
Un aménagement qui sintègre dans le cadre du site 

Remise en fond de vallée de la Bresle au Moulin de Rothois (2019)

Le moulin de Rothois se situe dans la commune de Lannoy-Cuillère, à quelques kilomètres des sources. Ancien moulin banal, datant de plusieurs siècles il s'est spécialisé dans la production électrique à partir des années 1950 pour les besoins d'une usine d'alimentation du bétail. Rapidement, la production est devenue insuffisante et trop contraignante pour les besoins des différents broyeurs à aliments. Jean-Michel Gautier abandonne cet outil et lui préfère l'electricité via le réseau public.

Construit par une dérivation de plus de 500 mètres du cours naturel de la Bresle, le moulin qui développait une chute d'eau de plus de 2 mètres est laissé à l'abandon et c'est là que les désagréments commencent. Le bras principal, actuel canal d'amenée des eaux au moulin fuit des deux cotés ; A gauche, l'eau s'écoule sur le chemin en terre et le dégrade, à droite, c'est la voirie qui dessert les habitants de Rothois qui est gorgée d'eau et est régulièrement à refaire ! En amont, quelques riverains se plaignent des écoulements ralentis qui ennoyent les abords d'une prairie et « attirent les moustiques ». Enfin, l'ouvrage viellissant et rouillé n'est plus manoeuvrable facilement et ne laisse pas passer les poissons migrateurs comme le demande la loi. Jean-Michel Gautier confie alors études et travaux à l'EPTB de la Bresle. Elément facilitateur, le propriétaire possède aussi l'ancien fond de vallée et est prêt à abonner son moulin et même vendre les futures parcelles à la commune de Lannoy-Cuillère. Une belle opportunité dont se saisit le Syndicat. En mois de deux ans, grace à l'accord de tous les propriétaires concernés, les études et travaux sont réalisés.

Sur ce projet, l'EPTB s'est fait accompagner par un prestataire belge spécialisé dans la restauration écologique des cours d'eau. Sur plus de 560 mètres le bief laissera place à un cours d'eau méandriforme sur lequel les concepteurs travailleront de manière extremment pointue le design des habitats aquatiques. Chaque fosse est précisément sculptée, chaque méandre est savamment dessiné, des bois morts viennent s'intégrer, chaque berge est reprise pour s'intégrer au paysage.

En quelques mois à peine, le paysage est complètement bouleversé et les habitants de Lannoy-Cuillère qui ne voyaient jusqu'ici pas le cours d'eau dissimulé derrière la grande digue du canal pourront désormais l'apercevoir tous les jours en empruntant la route qui surplombe le cours d'eau. Et lors des moments de repos, ils pourront profiter des berges et du sentier pédagogique qui sera mis à leur disposition.

Une belle opération financée par l'agence de l'eau Seine-Normandie et le FEDER Hauts-de-France ;

 

Le canal d'amenée des eaux était envasé et rectiligne La digue empechait la vue sur le cours d'eau
Le design des habitats aquatiques est particulièrement soigné 

 

L'animation du projet est cofinancée par l'union européenne avec le Fond Européen de développement Régional FEDER 

 



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